Ce film faisait partie de la sélection officielle, au « Festival
de Cannes 2024 ».
En classe, nos élèves étudient l’œuvre écrite par Jean
Claude Grumberg. Dans ce texte, « pauvre Bûcheronne »,
l’héroïne du conte, n’avait pas d’enfant à nourrir « pas non
plus d’enfant à chérir… » ! Celle- ci trouvera une réponse
par l’intermédiaire du train… Mais, la marchandise
transportée par le train était une marchandise humaine !…
L’écriture du conte de Grumberg produit l’émotion :
l’écriture est poétique, sa composition rend chaque
personnage solidaire des autres. Le conte, texte universel,
sollicite nos élèves à se souvenir (que ce soit à travers les
mots du texte ou bien à travers les images du film
d’animation). Le sujet du texte (et du film) n’est pas vraiment
celui de la seconde guerre mondiale mais, bien celui des
Justes !
Cette séquence répond au programme de troisième en
français : « agir sur le monde » et c’est l’occasion de
réfléchir aux rapports entre fiction et Histoire, entre valeur
testimoniale et valeur littéraire. La seconde guerre mondiale
constitue la cadre de cette histoire mais, permet la
construction de repères temporels et, grâce à cette sortie et
à ce visionnage, les élèves de l’Amiral ont enrichi leur
culture littéraire et artistique, en faisant le lien entre le texte
et l’image mobile.

Mme Trichet, professeur de français